Enfant surveillé, parent surveillant

Lucie, maman d’un garçon de 14 ans, est du même avis : la géolocalisation lui permet d’être rassurée, mais pas question de surveiller ou de contrôler les allées et venues de son adolescent. « Cela ne remplace pas la confiance et la discussion », explique cette Montréalaise de 42 ans. Selon elle, son fils n’a pas trop argumenté lorsqu’elle a parlé de le géolocaliser : « Il faut dire que c’était une condition d’achat du téléphone », précise-t-elle.

Cela fait tiquer le juriste et professeur en droit de l’information à l’Université de Montréal Pierre Trudel. « L’article 43 de la Loi sur le cadre juridique des technologies de l’information stipule qu’il est interdit d’exiger que quelqu’un porte un tel dispositif, à moins que ce soit pour des raisons de protection de la santé ou des motifs de sécurité. Ou alors, si la personne donne son consentement. »

Ce contenu a été mis à jour le 01/07/2019 à 12:15 PM.