Les excuses au coeur de la visite du pape
Le Devoir, Perspectives Magdaline Boutros
07/24/2022
« Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal, indique toutefois que ces considérations liées au respect de la vie privée ne concernent que les individus — Autochtones ou religieux — toujours en vie. « C’est un droit qui disparaît à la mort de la personne. Lorsqu’on meurt, on n’a plus de droit à la vie privée », explique-t-il.
Idem pour le droit à la réputation. « Il n’existe pas une telle chose qu’un droit qui fait en sorte que lorsqu’une personne meurt, vu qu’elle ne peut plus se défendre, on ne pourra plus jamais parler d’elle », mentionne le professeur.
L’Église ne pourra donc pas cacher des informations touchant ses membres décédés sous prétexte que leur droit à la vie privée ou à la réputation serait entaché. « D’autant plus qu’il y a des enjeux d’intérêt public », analyse Pierre Trudel. Les renseignements personnels, comme le nom d’une personne, pourraient toutefois être caviardés. »
Ce contenu a été mis à jour le 07/24/2022 à 11:55 AM.