Ward et Nantel goûtent à l’effet inhibiteur des lois
Journal de Montréal / Journal de Québec Pierre Trudel
13 mai 2016
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Si le risque de se retrouver devant les tribunaux paraît si considérable, c’est en grande partie en raison de la multiplication de toutes sortes de « bonnes raisons » de punir, les discours qui inconfortent.
Au nom d’une conception étendue des droits fondamentaux laissant une place ténue à la liberté d’expression, il est devenu facile d’invoquer que le propos humoristique a porté atteinte à la dignité, à la réputation etc.
Certes, en théorie ces droits fondamentaux ont une portée supposément balisée afin de laisser un espace à la liberté d’expression.
Mais ces droits se muent aisément en une revendication d’un droit à « ne pas être choqué ».
Ces revendications trouvent leurs assises dans une lecture très extensive du droit à la réputation, droit à la dignité ou même du droit à l’égalité.
Ce contenu a été mis à jour le 05/14/2016 à 12:58 AM.