Attentat de Nice: l’édition controversée du «Paris Match» pourra être publiée

Le professeur Pierre Trudel explique toute cette histoire par le rapport délicat des Français avec la vie privée. Déjà, en 1998, la couverture médiatique de l’assassinat du préfet Claude Érignac avait mené à une décision ayant fait jurisprudence. Paris Match, justement, avait publié une photo de l’homme sur le sol tout de suite après l’attaque.

« Les tribunaux avaient considéré que les médias n’avaient pas tenu compte de l’angoisse que ça pouvait causer aux proches de voir un père ou un mari gisant dans son sang, explique M. Trudel. À la suite de ça, les recours se sont multipliés en France, de la part des proches des victimes. »

Dans l’Hexagone, ajoute-t-il, « la gâchette de la censure est plus facile à déclencher, si on veut ».

Ce contenu a été mis à jour le 07/14/2017 à 4:52 PM.