Un coup dur pour la recherche et la société québécoise
La Presse+, Opinion Christine Thoër et Pierre Trudel
06/02/2020
Dans un contexte marqué par la transformation des économies, du milieu du travail, de l’éducation ou encore des activités culturelles, il est important de protéger et de continuer à financer le CEFRIO dont les enquêtes, notamment NETendances, permettent de mieux saisir la société québécoise à travers sa transformation technologique en cours.
La disparition du CEFRIO signifie en effet la perte d’une expertise et de l’accès à des données récurrentes permettant de suivre l’évolution des usages de l’internet dans les entreprises et par la population au Québec.
La plupart des pays industrialisés se prévalent de travaux équivalents à ceux du CEFRIO pour déterminer l’orientation des politiques publiques. Le CEFRIO est ainsi l’équivalent du Pew Research Center des États-Unis et produit des données qui sont utilisées par les chercheurs, les enseignants, les journalistes et d’autres acteurs dans divers milieux.
Ce contenu a été mis à jour le 06/02/2020 à 2:07 PM.