Dire ou ne pas dire
Quartier Libre, Société Liza Leblond
09/19/2018
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«Même si la liberté d’expression est un droit protégé par la Charte canadienne des droits et libertés, il peut être important de rappeler qu’elle a ses limites », note le professeur à la Faculté de
droit de l’UdeM Pierre Trudel.
Dans le Code criminel canadien, l’article 319 prévoit que le discours public incitant à la haine contre un groupe ciblé est punissable par la loi. Il voit cependant l’ingérence du pouvoir politique dans les affaires universitaires de façon négative. « Le principe de liberté est acquis dans la plupart des universités, affirme-t-il. Que le gouvernement intervienne, ça contrevient au principe d’autonomie universitaire. » La décision devrait donc, selon lui, être entre les mains de la direction des campus. »
Ce contenu a été mis à jour le 10/02/2018 à 12:00 PM.