Des épiciers mettent les bouchées doubles contre le vol à l’étalage
Le Devoir, Actualités Anne-Marie Provost
07/17/2023
« Mais l’affichage des photos, est-ce une pratique légale, et porte-t-elle atteinte à la réputation et à la vie privée de ces personnes ? Ce n’est ni blanc ni noir, analyse Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal. « Le principe de base, c’est qu’on ne peut pas diffuser la photo de quelqu’un sans son accord, sauf s’il y a un intérêt légitime à le faire, explique celui qui est aussi chroniqueur au Devoir. Toute la question s’analyse autour de ça. Est-ce que le commerçant a un intérêt légitime à capter et à diffuser ces images ? »
Il y a un « très gros risque » de diffamation si celui-ci se trompe et que la personne n’a pas commis de vol. « Par contre, si c’est quelqu’un dont l’image est captée alors qu’il commet un acte qui semble illicite, ça augmente les probabilités que ce soit un motif légitime », poursuit-il. »
Ce contenu a été mis à jour le 07/17/2023 à 10:27 AM.