Gérard Depardieu, l’arbitraire et le temps de la justice

Il faut inventer des méthodes innovatrices pour examiner le bien-fondé des accusations et prétentions de ceux qui sont en conflit.  C’est bien d’appuyer le développement des technologies de l’intelligence artificielle.  Mais un état responsable doit aussi mettre les bouchées triples sur le développement de processus judiciaires plus rapides.  À cette fin, il faut, par exemple, renforcer les capacités d’organismes comme le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal qui travaillent à des modes de règlement des litiges opérant de façon conséquente avec les conditions imposées par les espaces numériques.

On ne peut se limiter à dénoncer les actions de ceux et celles qui méconnaissent la « présomption d’innocence » et tolérer la lenteur des mécanismes chargés de faire la lumière sur les situations préoccupantes ou sur ce qui est arrivé aux victimes. Ces processus prennent tellement de temps qu’ils sont neutralisés par les multiples systèmes de « justice parallèle » qui opèrent sans s’encombrer du souci d’entendre toutes les versions.

Ce contenu a été mis à jour le 01/09/2024 à 10:20 AM.